une planche extraite de cette BD

TWIST AND SHOUT

AVENTURES

One Shot

Enfin toute la vérité sur la disparition du King !!!
Pour les Requins Marteaux, Jürg (le plus rock'n'roll des auteurs belges), a remonté le temps jusqu'en l'an 1977. Fatigué du strass et du stress, Elvis Presley s'est retiré dans sa résidence secondaire de Charleroi. Il y coule des jours heureux, entièrement consacrés à l'absorption insouciante d'alcools forts et de frites bien grasses, cependant qu'à Graceland un sosie assure l'intérim.


TWIST AND SHOUT

versorecto
Scénario : JURG
Dessin : JURG
Couleurs : <N&B>
Éditeur : LES REQUINS MARTEAUX
Collection : CARREMENT 2
DL : 01/2006
Cote :
Format : Autre EO Broché 
ISBN : 978-2-84961-020-6
Nb. Pages : 100
Code :
Rangement :
Lieu d'achat :REIMS
Publicité :non
-+-+- Résumé -+-+-
Elvis n'est pas mort, il a simplement souhaité se retirer au calme et ne plus subir les attaques des médias et des fans. Sa santé mentale était à ce prix. Il a trouvé refuge à Charleroi en Belgique auprès de Miriam son infirmière et des cocktails psychotropes/alcool/frites. Jusqu'au jour où un accident tragique vient tout bouleverser : deux balles perdues lors de l'abattage de mouches à m…. qui vont conduire Presley en prison où il va retrouver le plaisir de la scène. La fin de la dépression n'est pas loin. La fin tout court ?

L'année 2006 serait-elle celle du revival "Elvis Presley" ? En parallèle de James Dieu édité récemment chez Futuropolis, Les Requins Marteaux font paraître Twist and shout, la vision de Jürg sur le devenir du King depuis sa disparition le 16 août 1977. Seul point commun : le personnage central qui a, ici, un sort moins envieux que celui de Pontarolo. Certes il ne vit pas dans une canette de coca mais il n'est resté un dieu que dans le souvenir des jeunes filles qui ne le sont plus et de certains gardiens de prison qui le sont toujours. L'humour n'en n'est pas moins présent mais comme le dit si justement Miriam, il est lourd et gras. Et ce n'est pas faire état d'une sensiblerie exacerbée, cette vulgarité alourdit inutilement le récit. Cette sensation disparaît au fil des pages, comme si l'auteur soumettait ses planches au régime que son héros devrait s'imposer.

Le trait caricatural noir et blanc est en harmonie avec l'ambiance et le ton de l'album, la ligne éditoriale de la collection Carrément 2 est respectée, les amateurs apprécieront.

Enfin la réalité sur la fin d'Elvis Presley. Les fans supporteront-ils cette vision ou préfèreront-il rester dans l'espoir d'un hypothétique retour ?